Ok, le titre est machiste, mais la moto l’est tout autant, exclusive, douce et brutale, exceptionnelle, belle à damner un saint, ensorcelante…
Ducati, pour ceux qui ne sortent jamais… est un constructeur italien de moto, ou plutôt devrais-je écrie, un constructeur de motos italiennes. Car la production du constructeur ne ressemble à rien d’autre sur le marché. Racée, performante (très performante), parfois brutale, en tous cas jamais dénuée de personnalité, une Ducati ne s’achète jamais par hasard.
La Diavel en fait partie, à juste titre. Une gueule d’enfer, une finition à tomber, une conception qui laisse rêveur, des matériaux de choix, et une mécanique à sensations, bref une machine exceptionnelle et spectaculaire. La patte Audi à laquelle la marque appartient depuis 3 ans maintenant.
Présentée initialement au salon automobile de Genève, le Diavel cuvée 2015 s’affiche plus agressif et plus cossu, mais reste un Diavel.
Proposé en 3 versions, standard, Carbon et Titanium, cette moto attire le regard. Le modèle Titanium, fabriqué en 500 exemplaires, tous numérotés, dont seuls 50 pour la France, est bien entendu non disponible… malgré un tarif de base à 28 000 et quelques Euros. Mais quelle finition : écopes de refroidissement avant plus larges (juste pour la gueule), moto assemblée à la main, jantes exclusives et sublîmes, échappement à tomber… bref, j’en voulais une, mais en fait non…
Reste le modèle finition standard, tout de noir mat vêtu, tout aussi attirant, ou encore le Diavel Carbon, rouge et noir, un peu plus m’as-tu-vu… Question de goût.
Pas d’essai roulant malheureusement, mais un gros kif à toutes les enfourcher, ne serait-ce qu’à l’arrêt 🙂
Pour info, le pneu arrière est un 240, le moteur un 1200 cc capable d’une vitesse maxi très rapide… (250 km/h), le cadre est constitué d’un treillis tubulaire en acier relié à 2 platines en alu, l’empattement est de 1590 mm, le poids à sec de 210 kg (plutôt léger au regard de la puissance de 162 ch, soit un rapport poids/puissance de 1.3 kg/ch. C’est beaucoup…)
Moto superlative, moto diabolique, le Diavel 2015 s’avère toujours aussi attirant.
Le seul défaut, si c’en était un : essayer une Ducati, c’est quasiment l’adopter… Vous voilà prévenu !
A suivre.
Un grand merci à Anik de l’Ecurie pour cette délicieuse invitation…