H2… Et si l’hydrogène était la bonne solution ? C’est ce que pense Pierre Forté, dirigeant de l’entreprise biarrote Pragma Industries, l’un des leaders de la conception et production de piles à hydrogène compactes, depuis 15 ans. Son ambition ? Démocratiser l’hydrogène comme vecteur énergétique et focaliser sa stratégie de marché sur les transports, la mobilité et le nomadisme.

C’est ainsi que naquit le 1er POC (Proof of Concept) Alter 1 en 2013, suivi d’un second (Alter 2) en 2014 construit en 5 exemplaires.

 

Puis suivirent 14 exemplaires d’un 1er prototype dont le design est confié à Franck Rodrigue est fabriqué en  en 2015,.

En 2017, le 1er modèle de série (100 exemplaires de série, homologués) offrait déjà 100 km d’autonomie. La consécration arrive en 2019 avec une nouvelle série de 200 exemplaires de série, homologués, capable de 150 km d’autonomie, complétée par des stations de recharge compactes, à même d’être installées dans les lieux publics. C’est maintenant une solution d’éco-mobilité complète que propose Pragma Industries.

Alpha est bien le 1er vélo à hydrogène, homologué et produit en série au niveau mondial !

Mais comment çà marche ?
Le principe est l’inverse d’une électrolyse. La pile à combustible utilise de l’hydrogène (H2) et de l’oxygène (O2) pour générer de l’électricité et de la chaleur, en n’émettant que de l’eau.

Comme un moteur, une pile à combustible a besoin de composants et de sous-systèmes pour se transformer en générateur d’électricité (un réservoir, un compresseur d’air, un sous-système de refroidissement, un convertisseur, un contrôle commande avec ses capteurs, vannes…). Mais cet ensemble fonctionne de façon très silencieuse.

Une batterie tampon permet d’assurer le démarrage du système, et les appels de puissance transitoire du moteur électrique en supplément de la pile à combustible. La carte électronique de gestion et d’hybridation des énergies pilote la pile à combustible, et assure la fonction de chargeur de batterie embarquée.
L’électronique embarquée offre un rendement énergétique exceptionnel de plus de 90%, assurant une utilisation optimale de la pile à combustible et améliorant l’autonomie du vélo Alpha : 150km.
A titre de comparaison, le rendement des meilleurs moteurs de série pour usage automobile ont des rendements pouvant atteindre 36 % pour un moteur à essence à allumage commandé et 42 % pour un moteur diesel, tandis que les meilleurs moteurs industriels à fioul lourd peuvent avoisiner 50 %…

Pourquoi l’hydrogène ?
Parce que c’est un carburant réactif et il est abondant. De plus, sa combustion ne produit que de l’eau (sous forme liquide ou de vapeur).

Pour quels avantages ?

  • Une recharge en 2 minutes avec une station dédiée, contre 3 à 4h pour une batterie lithium-ion.
  • Une grande autonomie, jusqu’à 150 km.
  • Une insensibilité aux conditions climatiques. Alpha délivre des performances constantes, et en particulier la même autonomie, y compris par temps très froid, ce qui n’est pas le cas pour les batteries au lithium dont les performances décroissent en fonction de la température. Ainsi, Alpha est le seul vélo électrique vous donnant une indication précise de l’autonomie restante, au kilomètre près !
  • Une durée de vie de la pile à combustible très largement supérieure (+10ans) à celle d’une batterie lithium, (2 à 4ans), pour une consommation responsable.
  • Zéro émission de CO2. Un meilleur bilan carbone global, pour une solution qui se veut encore plus durable.

 

Les 200 premiers vélos Alpha ont été acquis par Engie et mis à disposition des journalistes pendant le G7 qui s’est tenu du 23 au 26 aout dernier.

 

Alpha représente une solution de mobilité parfaite pour les professionnels et les collectivités. Peut-être un jour aussi pour les particuliers…