A nous l’Audi S5 Sportback, une des plus belles berlines du marché. Dans la configuration qui nous a été confiée, elle est très élégante avec sa peinture Bleu Navarre métallisé et ses jolies jantes 19… Mais il ne faudrait pas s’arrêter à son look car c’est aussi une berline très sportive avec son 3.0 TFSI de 354 chevaux !!

La carrosserie Sportback est la plus vendue des S5. Et si l’équilibre n’est pas loin au global avec un ratio de 60/40 en sa faveur vs le Coupé, en France c’est plus marqué encore : ce dernier ne représente qu’un quart des ventes. Enfin, il est aussi assez étonnant d’apprendre qu’un véhicule de la gamme A5 vendu sur 5 est une S ou une RS. C’est certainement un des ratios S/RS es plus hauts de la marque. Voilà de quoi briller en soirée.

L’évolution stylistique est toujours assez contenue dans le premium allemand, mais concernant la S5 c’est tout de même bien visible. La calandre est plus basse que sur la génération précédente et oblige le capot à plonger plus bas. Puis il y a ces quatre merveilleuses nervures sur capot qui apportent sportivité et dynamisme. Les lignes initiées à l’appui des phares se poursuivent sur les flancs pour donner de la fluidité au dessin. Enfin, au niveau des hanches, ou plutôt des ailes arrières, on retrouve un peu de rondeur. A l’arrière les 4 pots d’échappement rappellent aux étourdis qu’ils sont devant – enfin, derrière, souvent – une S5.

A l’intérieur, pas de surprise, à moins de ne pas connaitre l’intérieur de l’A4. Avec la S5, le Virtual Cockpit est de série. Et il est toujours aussi agréable à utiliser. La planche de bord, aérienne, offre un sentiment d’espace grâce aussi à la console centrale qui n’est pas trop imposante. L’assise des sièges est confortable tout en offrant un bon maintien. La sellerie en cuir Nappa fin, de couleur gris Rotor, est fantastique et offre un superbe contraste avec le bleu Navarre de la peinture. Que dire de plus ? Qu’il y a assez d’assistance dans la S5 pour la laisser conduire sur autoroute ou dans les bouchons ? Oui c’est vrai. Entre le régulateur adaptatif et les assistants de maintien de ligne, elle peut conduire presque toute seule. Mais en a t-on vraiment envie ?

PAS SÛR ! Ce n’est pas tous les jours que l’on profite d’une telle berline, alors aucune raison de la laisser nous conduire. Quand la route est belle et assez déserte, on ne résiste pas à l’envie de tester le tempérament de cette S5. On enfonce la pédale de l’accélérateur et les 500 Nm de couple nous propulsent déjà à une allure bien répréhensible. Il va falloir faire attention, ça pousse fort. Y’en a partout : en bas, au milieu, en haut. Le V6 bien épaulé du turbo déploie sa puissance dès 1500 tours et ce jusqu’au rupteur à 6500. C’est la boite automatique Tiptronic qui se charge de passer la puissance car avec 500 Nm de couple, la S Tronic ne savait plus faire. Il faut dire que la S5 boucle le 0 à 100 en 4,7 secondes, un chrono de supercar. Le comportement du châssis est irréprochable et avec la transmission quattro, la S5 profite de chaque cheval disponible. Et nous aussi. De même, la direction assistée électroniquement offre une réactivité accrue à la S5 et participe au sentiment de légèreté du train avant. L’auto semble plus maniable, plus agile. Et pour profiter des vocalises de l’échappement, on a passé  le week-end sur le mode Dynamique du Drive Select… Mais personne ne nous en voudra.

Déjà conquis par la S5 à l’arrêt et son style si réussi, que dire de la partie dynamique ? Pour avaler les kilomètres d’autoroute en mode cruising ou attaquer un peu, la S5 semble savoir tout faire avec talent. Non vraiment, elle est très polyvalente. Ce qui est un compliment. Enfin, côté finances et c’est toujours là que ça pique, les prix de la  S5 Sportback démarrent à 76.920 euros.

 


Voir la S5 Sportback chez Audi.