Le Ford Puma est de retour ! Enfin le nom. Pas le petit coupé de 1997. En 2020 le Ford Puma est un nouveau petit SUV qui reprend beaucoup de la Ford Fiesta. Nous avons essayé deux modèles, la version Titanium avec le 125ch typé confort, ainsi que le ST Line et son 155ch, plus dynamique. Avec ce modèle Ford inaugure aussi son offensive hybride. Légère l’hybridation. Mais c’est un début.

S’il récupère la plateforme de la Ford Fiesta, le Puma est pour autant bien inédit avec son look sportif et arrondi. La face avant est très réussie avec sa large calandre et ses phares haut placés. Cela lui donne une bonne bouille et le profil n’est pas en reste avec une ligne de caisse bien marquée et des hanches larges qui participent au look mais permettent aussi un bel accès au coffre au hayon électrique de série. Le coffre est lui aussi généreux avec un volume de 400 litres et une astuce de taille : un sous-coffre supplémentaire sous le plancher de 80 litres au nom de Megabox. Et cette Mégabox possède une bonde de vidange et peut-donc être lavée au jet. Pratique pour les activités salissantes.

Nous avons commencé notre essai à bord de la ST Line, avec son moteur 3 cylindres de 155ch assisté d’une hybridation légère en 48V. Celle-ci ne permet pas de rouler en tout électrique mais elle aide le moteur pour abaisser la consommation (-9%) et les émissions. Tout en filant un coup de boost au moteur (+50Nm et 15ch en Peak). La boite mécanique à 6 rapports est agréable mais l’étagement des rapports n’est pas exceptionnel et l’ensemble manque un peu de caisse à bas régime. La conduite n’est pas modifiée par l’ajout de du système et la voiture gagne un peu de pep’s bien difficile à évaluer. En tout cas la ST Line est assez agile à emmener et son châssis spécifique est très sain. La carrosserie SUV élève le centre de gravité mais n’engendre pas de roulis excessif. Revers de la médaille, le comportement est assez sec et le confort en pâtit.

A contrario, la version Titanium, accompagnée du moteur 125ch pour notre essai est elle plus confortable malgré les mêmes grandes jantes en 18 pouces. Le positionnement plus luxueux ne saute pas aux yeux et n’étant pas très sensible aux placages de bois dans les habitacles, j’ai même préféré la finition de la ST Line, mais c’est une question de gout. Le meilleur des mondes serait donc certainement une finition Titanium avec le 155ch et pourquoi pas la future boite automatique à double embrayage qui n’était pas encore dispo au moment de cet essai.

La finition intérieure est simple et en rapport avec le prix contenu du Puma, mais les équipements sont de bonne qualité, à commencer par l’écran numérique de 12,3 pouces derrière le volant. Il est accompagné d’un écran central de 8 pouces tactile compatible Android Auto et Apple Car Play. 2 ports USB sont aussi disponibles ainsi qu’un emplacement de recharge sans fil. Les sièges sont chauffants et massants, une rareté sur un véhicule de cette gamme. Et en plus le volant est chauffant. Côté assistances à la conduite, le Puma n’est pas en reste avec pas moins de 12 capteurs ultrason, 3 radars et 2 caméras. De quoi déployer un régulateur adaptatif, le maintien de voie, la surveillance des angles morts ou le freinage automatique d’urgence. Et il en reste encore une demie douzaine dans la liste… C’est très complet !

Une bonne tête, une hybridation légère, des équipements bien au-dessus de son segment et un prix contenu : le Puma devrait sans peine rencontrer son public. Les prix démarrent à 23.000 euros pour le Titanium en EcoBoost 1.0 125ch et grimpent à 28.000 euros pour le 155ch en finition ST Line X.

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