La Ford Fiesta fête ses 40 ans et à cette occasion Ford nous a convié à la fête. Les célébrations ont lieu au Centre d’Essai de la marque du côté de Lommel en Belgique où les différentes générations du modèle sont présentes pour que l’on puisse en prendre le volant et accessoirement, mesurer le chemin parcouru par ce modèle en 40 ans.

Depuis la France, on ne se rend pas forcément compte à quel point la petite Ford a marqué les esprits et est véritablement une icône de la marque en Europe. En effet, la Fiesta-mania n’a jamais été aussi forte chez nous que chez nos voisins. Car rendez-vous compte, en 40 ans et en 6 générations c’est plus de 17 millions de véhicule vendus dans le monde. Un véritable best seller ! La première Fiesta est sortie des chaines de production en Allemagne à Saarlouis le 11 mai 1976. Elle a ensuite aussi été produite à Valence en Espagne et à Dagenham au Royaume-Uni… Et aujourd’hui c’est du côté de Cologne en Allemagne que le modèle actuel est produit. Il en sort même une de la chaîne toutes les 96 secondes.

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Nous avons pu prendre en main plusieurs modèles vintages de Ford Fiesta, à commencer par la toute première génération, la mk1 de 1976. Son développement a commencé en 1972 et elle concrétisait la volonté de Henri Ford II de proposer une petite voiture économique. La crise pétrolière de 73 lui donne entièrement raison et la voiture voit le jour en 1976 en Espagne… D’où son nom. FIESTA. True story. C’est sur un slalom très étroit que nous prenons le volant d’une Fiesta 1 état collection d’un magnifique vert avocat. Si elle profite d’un gabarit très réduit qui lui permet de bien se faufiler entre les plots, c’est tout de même un sacré challenge que de manier la petite auto vivement, sans direction assistée, ça fait les bras. Côté embrayage, la petite boite est très agréable et en jouant avec le point de patinage on réussit l’exercice sans trop de mal. On répète ensuite le parcours en Fiesta 2016 et on constate l’embonpoint qu’ont pris les voitures modernes. On touche plus de plots qu’avec son ancêtre, malgré l’aide bienvenue de la direction assistée.

Deuxième atelier en Fiesta mkII de 1983, le difficile exercice du stationnement… Et dans notre mise en pratique, on se rappelle qu’à l’époque, la condamnation centralisée était encore une option haut de gamme, il fallait ouvrir le coffre avec la clé. Et dans une épreuve chronométrée, ça compte ! On joue donc de la marche arrière dans la petite Fiesta finition Ghia pour se garer le plus proprement, mais aussi, le plus vite possible. Et on n’a pas été mauvais du tout, sachez-le ! On répète l’exercice avec la Fiesta 2016 et on gagne déjà une poignée de secondes au chargement, pas besoin de la clé donc. La direction assistée fait le reste, on gagne presque 10 secondes face à la « petite vieille ».

Pour le 3ème challenge on va comparer la Ford mkIV à la Fiesta ST 200 dans un presque concours de donuts. Le but de la chose étant de démontrer le progrès accompli sur la maniabilité, quand l’auto est en contrainte. On s’élance dans la Fiesta de 1996, typique des 90s avec sa bouille arrondie. On fait crisser les pneus en s’enroulant autour des plots à s’en donner le tournis, pour constater qu’avec la vitesse, on s’éloigne du centre… Et on sent bien le roulis. On prend ensuite le volant d’une rutilante Fiesta ST 200 et on constate que la voiture prend à peine du roulis à vitesse égale (autour de 30/40 km/h), le Torque Vectoring fonctionnant à merveille pour donner plus de couple aux roues qui ont de l’adhérence : elle tourne donc beaucoup mieux en contrainte.

Le dernier atelier oppose une Fiesta mkV de 1999 au modèle actuel sur un exercice de freinage d’urgence. Les deux modèles sont bien dotés de l’ABS… Mais il n’est pas de la même génération ! La Fiesta actuelle s’arrête nettement plus tôt sur un gros freinage. Et dans l’exercice de l’évitement, la différence est très nette aussi alors que les deux modèles ne sont pas SI éloignés. C’est à peine si après avoir évité l’obstacle on a besoin de freiner avec la Fiesta 2016, là où celle de 96 est bien déséquilibrée par l’évitement. Mais c’est aussi sur cette période des années 2000 que les aides à la conduite se sont le plus développé, ceci expliquant cela.

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Pour finir en beauté cette journée de célébration, on embarque pour un hot lap aux côtés d’un pilote Ford sur un tracé routier au sein du Centre d’Essai, dans la Fiesta la plus puissante jamais produite : le modèle 2016 en version ST 200. 200 pour 200ch, et un 0 à 100km/h bouclé en 6,7 secondes… Sensations garanties sur un circuit routier dédié au test des véhicules de la marque, ou comment regrouper un maximum de difficultés sur un minimum de kilomètres : virages larges, courts, épingles, délestage, relief… tout y est et avec la dextérité des pilotes maison, non seulement tout passe, mais surtout, ça passe fort. très fort. Belles sensations.

C’était une belle et originale façon de nous raconter les 40 ans de la Fiesta et on a pu prendre le volant et s’amuser dans ces petites voitures mythiques, tout en comparant à quel point la technologie automobile a évolué entre 1976 et aujourd’hui… Un chiffre pour conclure : La première Fiesta faisait 1L pour 40ch… La Fiesta 2016 fait (à nouveau) 1L… Mais elle propose avec son moteur EcoBoost… Jusqu’à 140ch !

 


Merci à Ford France pour ce bel événement, si vous souhaiter jeter une oeil à la Fiesta 2016 c’est par .