C’est bien connu, passer la serpillière c’est casse pieds. Il faut remplir un seau avec de l’eau chaude et du produit puis tremper le balai et ensuite le rincer régulièrement. Au fil de la progression il faudra porter le tout sans en renverser. Bref, vous voyez le tableau. Polti entend nous réconcilier avec cette tache ménagère avec un concept novateur, celui du balai vapeur et le tout sans fils ! Son nom : Moppy. Moins à la pointe de la technologie que le Dyson 360 Eye, ce balai a des arguments à faire valoir. Testons voir cette nouveauté de chez Polti.
Commençons par faire les présentations, Moppy de Polti est donc un balai vapeur. Il permettra de nettoyer le sol sans devoir utiliser de produits ce qui peut avoir un intérêt écologique alors que pour d’autres ce sera plutôt économique 😉 La limite de cette utilisation de la vapeur est qu’il n’y aura pas la bonne odeur de savon de Marseille ou de pin comme on en a l’habitude avec des produits à nettoyer le sol. Ajoutez quelques goutes d’huiles essentielles sur la serpillière pour palier à ce problème 😉
Procédons au déballage. Le Moppy est livré dans un carton vertical avec tout le descriptif de son contenu et de son montage. On voit bien que le système s’appuie sur une base accompagnée d’un balai. Fabriqué en Italie, le Moppy doit avoir bénéficié des années d’expérience de Polti dans la vapeur (tout le monde connaît le Vaporetto) et devrait nous faire oublier les aprioris qu’on a en pensant à la marque Fiat par exemple 😉
A l’intérieur du carton on retrouve un système de deux étages avec les manches sur le dessus et la base de vapeur dessous. Cette base justement peut contenir 0,7 L qui sont facile à remplir car il suffit d’appuyer sur la trappe de côté. On peut suivre le réservoir grâce à la partie transparente qui nous montre le niveau.Il faudra se pencher un peu pour voir même si la surface est quand même assez grande pour savoir où en en est.
Si on continue de déballer le Moppy, on se retrouve avec une base génératrice de vapeur avec un manche, un balai entier ainsi que deux serpillières et des lingettes anti poussières (qui se fixent sur le balai).
Côté technique, Moppy est un balai vapeur sans fils mais par quel miracle ? Tout simplement parce que la vapeur est générée par la base (branchée au mur elle). Le système de vapeur doit détruire 99,9% des germes et bactéries. La particularité de ce système est que la vapeur s’occupe de la serpillière et pas directement de votre sol. En gros la vapeur va nettoyer la surface qui servira à laver.
La base (rouge pour ma part) a donc un réservoir qui s’ouvre quand on veut pour le remplir en eau et sur l’autre côté se trouve l’indicateur de marche (rouge) ainsi que celui de la destruction des germes et bactéries (vert). Ce dernier s’allume au bout de 20 secondes pour indiquer que la serpillière est « propre ». Notez que le voyant rouge clignote quand il délivre de la vapeur qui sort par des petits trous sur la surface de la base.
Le passage de la serpillière se résumera donc en 4 étapes :
– remplir le réservoir (une fois devrait suffire),
– poser la serpillière (fixée au balai) sur la base (dans le bon sens),
– Passer la serpillière mouillée et chaude (principe de la vapeur qui redevient eau),
– reposer le balai pour éliminer les bactéries (et mouiller la serpillière).
Un truc qui est appréciable c’est que la base peut rester à un endroit et qu’on peut passer le balai ailleurs. A la maison ca permet de la laisser dans un coin mais si on veut la déplacer, il y a une poignée et le tout est assez équilibré et on ne risque pas de mettre de l’eau partout. Sur la poignée il y a même un crochet pour le câble éclectique (enfin je crois que ca sert à ça) sinon pas d’enrouleur comme sur les aspirateurs. Notez que le câble est assez court (1,5m environ).
Le balai, quant à lui est super plat et a une surface de contact au sol assez grande. Equipé d’un manche télescopique il propose tous les mouvements qu’on est en droit d’attendre. Il n’a donc aucune technologie embarquée ce qui lui confère un poids plume (500g) et une maniabilité notable. Grâce aux attaches en dessous on peut y accrocher les serpillières bleues alors que sur les encoches du dessus se fixeront les lingettes anti poussière.
Après avoir rempli la cuve d’eau on allume le Moppy, on patiente moins de 10 secondes et c’est prêt ! Il suffit de présenter le balai avec la flèche dans le bon sens pour que la vapeur se propage sur la serpillière grâce à un système d’aimant qui reconnaît le sens. On peut ensuite retirer le balai de la base pour commencer à laver. De temps à autre on repasse sur la base pour humidifier et nettoyer la serpillière grâce à la vapeur qui doit nettoyer des germes et bactéries. N’empêche que petit à petit la serpillière bleue devient de plus en plus sombre preuve qu’elle ramasse la saleté. Heureusement, il y en a deux dans le carton 😉 Au delà du couplet économique il faudra bien les passer à la machine de temps en temps.
Au niveau du spectre d’utilisation, je ne l’utilise que sur le sol mais en théorie on peut aussi le passer sur les surfaces verticales. Ca peut être pratique sur les portes d’armoires, les parois de douches ou les murs carrelés de la salle de bain. De la même manière on doit aussi pouvoir nettoyer les parquets etc.
Est-ce que ca marche ?
La réponse est oui mais il ne faut pas voire Moppy comme un nettoyeur vapeur classique. En effet, comme la vapeur ne va pas directement sur le sol et les taches aucune pression n’est exercée si ce n’est celle de votre appui et du microfibre. Disons que ce n’est que la serpillière chaude qui fera le boulot. En gros, on peut dire qu’on lave le sol à l’eau chaude mais les germes et bactéries sont détruits à chaque passage sur la base de vapeur. Aussi n’espérez pas nettoyer vos joints de carrelage ni décaper des taches incrustées. De plus les passages de la serpillière s’évapore assez vite mais la température baisse vité également. Un passage régulier sur la station permet de garder une chaleur propice à décoller les saletés. Enfin, je dirai qu’il faut voir le Moppy comme une serpillière toujours prête pour un nettoyage quotidien. Le tout sans produit et donc assez écologique et économique. Reste à voir si c’est suffisant dans le temps.