Prise en main et essai de la nouvelle compacte du coréen Hyundai, j’ai nommé la i20. Concurrente directe des best-sellers français comme la Clio ou la 208, quels sont les atouts de l’outsider pour convaincre ? En un mot ? Son rapport qualité/prix ! On fait le tour de cette i20 en 5 points.

1. Look

Je la trouve très réussie du trois-quart arrière avec le contraste du hayon noir avec sa couleur blanche, tout comme le dessin des feux qui se rejoignent. Les différents plis de carrosserie lui offre beaucoup de dynamisme, bien aidés par les petits détails comme la casquette au-dessus du pare-brise. A l’avant c’est pas mal non plus avec sa calandre plongeante et ses larges ouïes sous les phares. Le profil est aussi sportif, avec des traits taillés à la serpe. Et on n’oublie pas les jolies jantes en 17, chaussés de pneus Hankook. Et si vous apercevez le budget 48V, c’est pas pour le nombre de soupapes mais le voltage de la micro-hybridation. On en reparle plus bas. Esthétiquement, elle n’a rien à envier à la concurrence française.

2. Equipement

C’est au niveau de ce chapitre que Hyundai frappe fort, la i20 est très bien dotée. Notre modèle d’essai est en finition CREATIVE, le 3e niveau sur 4. (INITIA/INTUITIVE/CREATIVE/EXECUTIVE). On trouve ainsi dans notre modèle un écran de 10 pouces derrière le volant, un deuxième aussi grand pour l’écran central, Apple Car Play et Android Auto, la recharge sans fil, les feux led, l’accès main-libre et le démarrage sans clé, le maintien de voie, la caméra de recul, les feux et les essuie-glaces automatiques, 3 modes de conduite… En vrai, la seule option que j’aurai aimé retrouver est le régulateur adaptatif. (Dispo sur la plus haute finition). Pour le reste, c’est plus que complet.

3. Hybride 48V

Autre surprise sur ce petit modèle, la présence d’un système d’hybridation légère en 48V. Il permet de capter l’énergie cinétique des freinages dans une toute petite batterie de 0,46kWh, pour la restituer lors des relances (+10kW) ou aider le Start and Stop. Pas de quoi fouetter un chat ? En fait, si, ça vaut le coup car le 48V permet surtout la roue-libre accessible dans le mode ECO, pour économiser du carburant. Je sais pas exactement combien on gagne, mais la consommation de la i20 était assez ridicule, comme on va le voir dans le point suivant.

4. Sous le capot

Et côté moteur ? On retrouve un vaillant 3 cylindres 1.0 turbo de 100ch, assez discret quand on ne le martyrise pas, et la transmission de notre modèle était automatique avec une boite 7 à double embrayage. La boite est très agréable, suffisamment réactive pour qu’elle ne soit pas un sujet. Malgré un poids de 1.6T, la puissance délivrée est tout à fait suffisante pour les relances, les insertions sur voie rapide et les dépassements sur nationale. Et surtout, sa consommation est très basse. Sur mon essai de 400km avec de la ville, de la voie rapide et des départementales, j’ai maintenu une consommation mixte de 6L sans faire d’éco-conduite. Un excellent point !!

5. Copie parfaite ?

Alors cette i20, elle est parfaite ? Evidemment que non, tout n’est pas parfait. Il reste encore des choses à améliorer comme la qualité perçue de certains plastiques un peu dur, l’isolation phonique qui n’est pas exceptionnelle au-dessus de 80km/h ou encore un toucher de route perfectible… Mais franchement, à équipement égal elle n’a pas à rougir face aux petites françaises.

Et je conclue avec les prix ; ils démarrent à moins de 16,000 euros avec le 4 cylindres 84ch en finition INITIA. Notre modèle d’essai avec le 100ch, la boite auto et la finition CREATIVE s’échange contre 23,600 euros. Et est exempt de malus éco.

Plus d’infos chez Hyundai.