Nous avons essayé l’Enyaq Coupé dans l’Est de l’Île de France il y a quelques jours, une version qui met donc surtout en avant un design plus sportif. Le reste est identique ou presque au modèle initial et ce n’est pas un mal, il était déjà très réussi. 

Dans Enyaq Coupé iV, il y a… Coupé. C’est là que tout de joue, au niveau de sa ligne de toit arrière bien plus plongeante et rehaussée d’un petit spoiler. Le dessin est plutôt réussi, mais ça dépend surtout de vos goûts. Avec cette ligne alternative, je trouve que la version Coupé ressemble désormais bien plus à une berline surélevée qu’à un SUV. Et c’est pas un mal ! On lui trouvera des ressemblances avec la Model Y de Tesla, ou les BMW séries 3/5 GT et on débattra du bien fondé de cette nouvelle déclinaison coupé qui s’abat sur sur tous les modèles des constructeurs. La bonne nouvelle pour celui-ci est qu’il conserve ses aspects pratiques : la nouvelle ligne n’ampute le volume du coffre que de 15 litres, soit le volume d’un petit sac à dos. Il passe ainsi de 585 à 570 litres. Et du côté des places arrières, vos grands passagers ne souffriront pas non plus de la ligne de tour plongeante. Plutôt bien joué Skoda. 

Pour le reste, le design extérieur reste inchangé. Notre modèle d’essai est une version 80 et hérite de la calandre illuminée Crystal Face, seul attribut esthétique un peu excentrique de l’Enyaq. Chaussé de jantes en 20 pouces, son profil est flatteur. Enfin, les projecteurs Full LED à l’avant comme à l’arrière et les clignotants à défilement terminent de positionner l’Enyaq comme une familiale statutaire quand la nuit tombe.

En ouvrant la porte nous découvrons un intérieur cuir marron très élégant, des sièges à la planche de bord. C’est le finition haut de gamme orientée luxe nommée ecoSuite : luxueux mais responsable, comme en témoignent les cuirs tanné avec un procédé écologique. Au-dessus de nos têtes, le magnifique toit panoramique en verre, de série. Riche idée, cela apporte un plus évident au véhicule. Derrière le volant on retrouve un écran de 5.3´ pour le Digital Cockpit et une grande dalle de 13´sur la console centrale et toutes les finitions profitent de cet unique grand écran. Et ce n’est pas tout car notre modèle était aussi doté de l’affichage tête haute (en option).

Les finitions de l’habitacle sont excellentes, des matériaux aux ajustements. On regrette juste que les commandes de l’infotainment soit encore bien perfectibles, autant sur l’ergonomie de l’écran que sur sa réactivité. Une raison de plus de brancher son smartphone pour profiter d’une interface réellement aboutie, sur iOS comme Android. 

Nous avons roulé quelques centaines de kilomètres dans la journée, du centre de Paris vers la campagne de l’Est de l’Ile de France, en faisant donc du centre-ville, de la départementale et de la voie rapide (à 110km/h). Les 204ch de notre version 80 (pour sa capacité de 77 kWh utiles) ont été bien suffisants pour emmener les +2 tonnes de l’Enyaq Coupé. Insertion, dépassement  ou simple plaisir coupable d’appuyer un peu sur la pédale, le véhicule part vite et bien, suffisamment vite et bien pour une grande voiture familiale. Le confort est sa carte maîtresse et l’amortissement finement réglable du Driving Mode Select est un vrai plus pour s’approcher au mieux du compromis idéal fermeté de suspension / confort. Seule légère déconvenue à son volant, le feeling de la pédale de frein n’est pas incroyable. Il faut parfois en remettre un peu et ça peut surprendre. Certainement une question d’habitude. 

Du côté des consos nous nous en tirons avec un propre 15.7 kWh de moyenne ce qui est assez remarquable tant nous n’avons pas cherché l’éco-conduite de la journée. L’autonomie selon la norme WLTP est annoncée pour 545km, mais il est plus réaliste de considérer qu’il fera 400km sur une charge, si vous ne vous acharnez pas sur l’accélérateur sur autoroute. Et pour recharger, bonne nouvelle, l’Enyaq Coupé est désormais compatible charge rapide à 135kwh, de quoi repasser de 10 à 80% en moins de 30 minutes. 

SUV ou Coupé ? Maintenant, vous avez le choix. L’Enyaq a très peu de points faibles, avant de parler de son prix. Le modèle essayé démarre à 53.350 euros sans ses options et pour aller chercher le bonus écologique maximum il faudra se tourner vers la Version 60 à 48.010 euros et négocier une petite remise pour passer sous les 47.000 euros. (Rien de bien compliqué nous a t-on assuré chez Skoda !).

Plus d’infos sur le modèle ici. 

Et merci au talentueux Jalil pour ses photos du traveling !